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JustVegetal
19-ago-2010, 11:32
Le végétarisme et l’environnement.

Le végétarisme, en plus de contribuer au bien-être animal, représente une solution à bien des problèmes humains, comme le problème de la rareté de l’eau, la faim dans le monde, mais aussi tous les problèmes écologiques, comme la pollution. Voici quelques extrait du site de l’’Association Végétarienne de France. http://www.vegetarisme.fr/EntreNous...
Association Végétarienne de France

La production animale dans les systèmes d’élevage intensif concentre les rejets animaux au lieu de les épandre sur les champs comme fumure. Ce qui était vu autrefois comme souhaitable devient maintenant une nuisance et un problème économique. L’évacuation des déchets est coûteuse et le problème est étroitement lié à l’augmentation de la consommation de viande. Les éleveurs rejettent les déchets dans les eaux d’égouts, les ruisseaux et les rivières, ce qui pollue et détruit les écosystèmes qui existaient depuis si longtemps. De plus, la nature intensive de l’élevage industriel facilite la propagation des maladies, donc les animaux sont traités avec de grandes quantités d’antibiotiques, d’activateurs de croissance et d’autres produits similaires. Bien entendu, ceux-ci se concentrent dans la viande et entraînent troubles et maladies chez l’homme. De plus, certains de ces produits se retrouvent dans les eaux d’égout et sont repris un peu plus tard dans la chaîne des eaux où l’eau impure est re-pompée pour l’homme, et la purification n’enlève pas la totalité de ces résidus.

D’autre part, le végétarisme présente une solution simple au problème de la rareté de l’eau. Ce n’est plus un secret pour personne, l’eau potable se fait de plus en plus rare sur notre planète et manque cruellement en certains lieux, notamment, dans les pays africains. Il faut savoir que les élevages ne sont pas indifférents à cette rareté puisqu’ils contribuent à la pollution des eaux, notamment avec les déchets, les médicaments et hormones attribués aux animaux, les fertilisants, les pesticides et les produits chimiques des tanneries. Par ailleurs, produire des aliments destinés aux animaux d’élevage nécessite beaucoup d’eau, entre l’irrigation des cultures pour l’alimentation animale, les abattoirs, la transformation de l’animal en viande… Tout ce processus contribue au gaspillage d’une quantité d’eau faramineuse et prive ainsi les pays du Tiers-Monde de l’eau qui leur manque. Un menu végétarien permet d’économiser 70% d’eau par rapport à un menu carné. En conclusion, être végétarien permettrait d’offrir à une personne du Tiers-Monde la quantité d’eau à laquelle elle a droit.

Enfin, le végétarisme contribue à lutter contre la faim dans le monde. Environ 40 millions de personnes meurent chaque année des conséquences de la faim et 20 000 enfants au moins en meurent chaque jour. L’idée dérangeante qu’il nous faut envisager est que les animaux d’élevage ont quelque chose à voir dans ce constat. Non qu’ils en soient personnellement responsables (car ils n’ont jamais demandé à devenir des animaux d’élevage), mais parce qu’ils interviennent dans la répartition des terres et des ressources mondiales. L’idée encore plus dérangeante qu’il nous faut envisager est que si nous laissons les choses aller comme elles vont, la situation s’aggravera. Il est courant de dire que l’on arrive parfaitement à nourrir tous ces animaux, alors que l’on n’arrive pas à nourrir convenablement l’humanité. Ce n’est pas tout à fait exact. Les animaux d’élevage peuvent aussi se trouver en état de sous-nutrition chronique. Et dans ce cas, ils sont à plaindre, comme les humains le sont en pareilles circonstances. La surpopulation animale, le manque d’intérêt à leur égard, les conditions climatiques, peuvent engendrer des souffrances qui ne sont pas à balayer d’un revers de main parce qu’elles ne concernent pas l’espèce humaine. Mais la question qui m’occupe ici n’est pas celle-ci. La question est que ces animaux sont destinés à servir d’aliments dans leur immense majorité, soit directement par leur chair, soit indirectement par leurs sous-produits. Pour cela, il faut les entretenir ; et c’est là où le bât blesse. Il n’y a pas de miracle technologique : pour entretenir le cheptel, quelque soit le pays où l’on se trouve, il faut y consacrer des terres et des protéines végétales, dont au moins une part pourrait être directement utilisée pour les humains. On peut donc raisonnablement estimer qu’en ce début de 3° millénaire, entre 35 et 40 % des céréales mondiales « passent sous le nez des humains » et « tombent dans l’assiette » des animaux d’élevage. Le constat qui s’impose est que dans les pays où l’abondance alimentaire est suffisante et variée (ce qui est le cas des pays développés) vouloir passer par l’animal pour se nourrir n’est pas autre chose qu’un caprice de riche. C’est le caprice de ceux qui disposent de tellement d’énergie d’origine végétale qu’il peuvent se permettre de la dilapider pour entretenir leurs animaux d’élevage. La conclusion qui se dégage de cela est éminemment dérangeante ; c’est que la quantité de végétaux comestibles consommée par le secteur mondial de l’élevage, si elle était directement donnée aux humains, permettrait de résoudre le problème de la faim. Il y a donc bien un lien direct entre un mode de consommation basée sur les produits animaux, et un mode de société qui accepte qu’une personne sur sept reste en état de sous-nutrition chronique...

Un autre point important est de pouvoir comparer ce que nécessitent en terres cultivables des alimentations de type différente. Là encore, le constat est sans appel : une alimentation passant par l’animal ne sert qu’à gaspiller de la terre cultivable. Le passage à une agriculture végétale ne se fera pas si chacun ne fait pas un pas dans la bonne direction : devenir végétalien le plus possible. L’action individuelle est souvent sentie comme dérisoire face à la question de la faim. Pourtant, il n’est pas difficile de voir ce qui se passe lorsqu’on décide de prendre les choses en main. Certes, la volonté politique est nécessaire, mais elle ne doit pas être le paravent que l’on déploie devant soi pour ne pas voir la solution la plus simple, celle qui consiste à être d’abord soit-même acteur du changement que l’on souhaite. Cette solution consiste en l’abandon de l’alimentation carnée. Il y a certes de multiples façons de nourrir convenablement 15 milliards de personnes sur cette planète. La plus saine me paraît être de refuser la pensée unique du mode alimentaire carné, et d’aller jusqu’au bout de sa logique. Ce faisant, nous pourrons empêcher que l’on nous impose des solutions technocratiques sur lesquelles nous n’aurons pas prise. L’éthique et la liberté doivent aller de pair.

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